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Bouts de rêves

par | Fév 17, 2014 | Esquisses | 0 commentaires

Si c’est une fabrique en cuivre, je ne le voyais pas.
Je voyais une main gantée s’approcher de moi, le gant reste et sa main disparaît. L’homme sans visage nage pour trouver son chemin, coincé dans un tunnel. Heurté par une pierre – gauche, il est au bord de l’asphyxie.
Air, montgolfière aérienne, la corde est coupée. Il m’invite à monter sur la fermeture éclair de son nouveau maillot… c’est un hasard … à Saint Lazare.

Dans un théâtre à l’italienne en velours rouge, les cous – lisses se couchent. Ils se transforment en homme. A trois, ils cherchent des fleurs dans la mer pour regagner la terre ferme.
Au loin, un train rouge à vapeur et chapeau transporte un Jung à barbe fournie – Mot valise !
Quelqu’un crie : Bikini ! Voile de bikini ! C’est du cinéma à la Jean le Couteau. Allons boire un coup ! Mais où est donc partie ma voiture ? Le Jean blanc court après  – sans ses dents, les feux passent au vert.

C’est vraiment le souk !                                                                           Vitriol à la RATP et sans le sac.

Je rejoins le groupe de vaisselle en moto. Le photographe prend une Jaguar devant la forêt tropicale, alors que les oiseaux aux ailes multicolores m’apprivoisent. Ils m’enferment dans la boite au décor, très 19ième. Au deuxième étage, Il fait chaud, l’appareil photo fond. Les trois hommes sont à quatre pour déménager.

Dérobée. J’hurle sans le son.
Le professeur m’interroge. Affolée. Honteuse.
C’est un cauchemar ?
Échappée, je m’évapore – oiseau – insecte – rase-motte. Un tuyau. Je m’y glisse.

Je roule boule coule dans un boyau noir happée, chevillée d’une main lâche – je me retourne, m’embobine vers un éboulis nébuleux – je suis au bord. Ma gorge se contracte, rétrécit, mon cœur se soulève, glisse – je tombe à corps perdu.

Chute libre à Angkor. Encore ?

– « Silence ! »,  crie le chien grêle au près de la statue du Musée de l’Homme. Sous le toit d’un cirque Picadilly, je fais muraille, passe en couleurs vives et reflets pleins de trisettes. La maison bonbonnière invite une femme empapillotée dans un rêve à étage rose. Hôtel à étage également – cent chambres – dans l’une d’elle un homme s’asperge. Où est le lit ?
Pluies, pavés lumineux, éclats humides, course-poursuite en sol – roller, le voleur me frôle, m’envole.

Je décolle…                                                                                                      … et me réveille aux éclats.

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